dimanche 2 novembre 2008

Eternel solitaire que je suis, je ne peux m'empêcher de regarder les mecs. Me voici en voyage à Paris, alors des mecs, y'en a à la louche, seuls, mais aussi en couples. Halala, ces jeunes et beaux homosexuels se vouant une passion commune...c'est beau !

J'ai toujours pensé que dans la relation de couple était le siège d'un certain équilibre. Le savoir en cuisine de l'un venait contrebalancer la connaissance en mécanique de l'autre. La grandeur de l'un, la petitesse de l'autre. La virilité de l'un, le manque de l'autre. Et ceci était valable, évidemment pour les relations hétérosexuelles, mais aussi (et surtout, pasque c'est ça qui m'intéresse) pour les relations homosexuelles. Mais il semblerait que ma vision quelque peu archaïque de la chose se révèle obsolète. En ce qui me concerne, il est évident que je suis attiré par une "catégorie" bien définie de mecs. En priorité ceux dont émane de la "virilité" : les membres larges (mhhhhhh des grosses mains...). Il est vrai que les mecs aux cheveux courts avec de la barbe mal rasée, c'est le top, mais si le gars est en plus bien habillé, là c'est l'orgasme !
Mais revenons-en à Paris. Ici, les couples semblent ne pas obéir à ma vision des choses. Alors, que dire ? Il semble en effet que les deux personnes du couple soit de la même "catégorie". Exemple : deux gars grands et fins. Pire : deux mecs petits et trapus. Mais alors qu'en tirer comme conclusion, puisque la question sous-jacente est toujours la même : puis-je éveiller du désir chez un mec qui n'est pas de ma catégorie (et qui pour le moins en est l'opposé) ?

Cela se transforme vite en casse-tête chinois, puisque si l'on part du principe que, pour attirer la "catégorie" en particulier qui nous intéresse, il faut faire au préalable parti de cette "catégorie", la seule solution restante est qu'il faut travailler son physique afin de rassembler les critères permettant l'intégration de ladite "catégorie" (dans mon cas, je pourrais m'inscrire dans un club de muscu, mais ce serait tout...mon métabolisme n'est vraiment pas des plus simple !). Ceci expliquerait-il que les "muscleboys" (catégorie des mecs musclés à outrance) ne sortent qu'avec des "muscleboys" ? Ceci viendrait résoudre l'énigme, mais évidemment rien n'est aussi simple. Contre-exemple : les "bears". Être bear est un facteur naturel : il n'est pas donné à tout le monde de naître avec une pilosité particulièrement importante (ok, on peut toujours travailler son bide - inutile de s'étendre sur le sujet), et cela relève du travail génétique. Il n'est alors pas possible de "changer de catégorie". Et pourtant, par expérience, un évènement bear ne concerne que ceux-ci, et toute personne n'ayant pas une corpulence correspondante (moi, par exemple), reste totalement inconnue au bataillon. Conclusion : les bears sortent avec des bears, et il est impossible à quelqu'un qui ne l'est pas, de devenir bear. Ceci vient donc démentir de A à Z mon idée reçue et ma théorie de bas étage. Les gens sont attirés par leur propre catégorie et l' "équilibre" qui me semblait évident est donc loin de l'être...et je n'ai donc aucune chance de finir avec quelqu'un qui m'attire !

Mais alors que faire ? Faut-il se résoudre à sortir avec des mecs qui ne nous attirent pas physiquement, comme le clamait si justement Claire ? Ou bien alors faut-il penser que ces couples ultra-homogènes sont finalement le résultat de deux personnes ayant mutuellement quitté leur propre catégorie afin d'en infiltrer une qui leur convient ?

vendredi 31 octobre 2008

Pedro melon et pote de queer !

"tarlouzas tarlouzeurs bonsoir! primo : si vous vous aventurez à me contacter, fo déjà que je vous plaise physiquement.... pour moi c pareil.... secondo : les mecs qui disent "je cherche l'amour" dès le premier message, je te réponds poliment, à ma façon, "dans ton cul, l'amour tu trouveras, le jour où tu le mériteras".... si tu cherches, c'est que t perdu mon poulet, dc ne cherche pas, laisse toi vivre, ne te mets pas des oeillères, même si t'es bien monté, t'es pas un poney !!!!! tertio : si tu veux un plan cul, suffit de le dire, suis pas un saint, je l'ai fait, et je continue à en faire de temps en temps, mais uniquement avec ceux qui sont en symbiose avec mon mode de pensée.... un plan cul, c un plan cul, y'a pas de suite.."



Ou bienvenue au supermarché du sexe ! Ici tout devient possible, on peut rechercher l'âme sœur (frère plutôt), se trouver des potes pour sortir, choper des plans cul à n'importe quelle heure... Incluant un merveilleux moteur de recherche archi-performant permettant de rentrer des critères tels que rouquins, poilus, moins de 25 ans, piercings, musclés et autres, il suffit de cocher des cases pour matérialiser l'homme de ses rêve. L'Homme. Des rencontres, qui ne laissent plus aucune place aux imprévus. Donnez-moi la main et, ensemble tuons le hasard.

mercredi 27 août 2008

Ce phénomène s'applique aussi au blog.

L'Esclave-bar. Ha, l'Esclave-bar !
Je ne pourrais compter le nombre de fois où j'y ai traîné mon derrière en ce mois d'Août pour me déhancher sur le dancefloor minuscule. A croire qu'il n'y a pas d'autres choses à faire à Avignon. Et pourtant...
Est-ce que l'on fait les choses par périodes ? On s'habitue à un endroit alors on y retourne plus facilement, et ce jusqu'à overdose ? Si on réfléchit bien, il en va de même avec la bouffe... Moi, je suis fan des céréales Special K (de Kellogg's, bonjour la super-pub !). Oui, je trouve ça super-bon. C'est vrai, quand on en mange pour la première fois, cette sensation de légèreté fruité fait jouir les papilles. S'en suit qu'on finit le paquet. Puis qu'on en rachète un. Deux. Trois... Mais voilà le problème, c'est que la légèreté fruité du début se transforme peu à peu en bouillabaisse peu digeste. Il arrive parfois que même l'odeur suffise à dégoûter. Alors, naturellement, on achète autre chose. Et pourquoi pas un paquet de Frosties (de Kellogg's, toujours) ? Après tout on se rappelle qu'à la maison, quand on était petit il y avait toujours un paquet qui traînait. Marché conclu, et on repart de notre magasin préféré notre nouveau paquet de céréales sous le bras. Mais combien de temps avant que le phénomène ne recommence, qu'on répète ce processus sans fin avec tout ce que notre magasin préféré peut nous offrir ? Et puis quand on a épuisé toutes les sortes de toutes les marques, et bien on recommence ! J'ai l'impression que la vie c'est un peu pareil. On essaye quelque chose, si ça nous plaît, on recommence encore, et encore, jusqu'à épuisement total, et on passe à autre chose. Je ne sais pas si ce phénomène est propre à moi, où s'il est généralisé, mais là où il est le plus effrayant, c'est lorsqu'il s'attaque aux relations humaines. En effet, si on peut le constater sur tous les niveaux, il est donc présent sur le plan des relations. Ne passe-t-on pas sa vie à remplacer les gens ? On fait une rencontre, s'abreuve de la personne, lui prend son savoir, ses idées, ses amis, puis lorsque la personne n'a plus rien de novateur à apporter, on la jette comme une vieille chaussette !
Ne s'agirait-il pas ici d'un problème de compulsivité et de relation exclusive ? Si on jongle entre les céréales de différentes marques, s'en lassera-t-on moins vite ?

J'ai passé la soirée avec mon ami Luca (qui est une personne exclusive). Cela faisait peut-être un mois que je ne l'avais pas croisé, et autant dire que cela m'a fait plaisir de prendre un peu de temps avec lui. Etrangement, lors de notre dernière rencontre, j'avais eu un sentiment de ras-le-bol en l'entendant parler à la première personne non-stop, en l'entendant commencer ses phrases par "moi je" et en l'entendant déblatérer sur le dernier endroit à la mode, et le dernier cocktail que toute personne un brin digne de son image se doit de déguster. Certes, ce sont des défauts qui ont tendance à exaspérer, mais si notre amitié tient, c'est qu'il m'apporte néanmoins des choses, et qu'il ne se limite pas qu'à cet aspect fancy. Par ailleurs, nous ne sommes pas partis fâchés cette fois-ci et je pense avoir trouvé l'équilibre : à consommer avec modération !
Il en va de même pour les céréales que pour les relations. Une relation exclusive avec une personne ne peut peut-être finalement que mener à un deadend.

Et si pour ne pas se lasser d'une personne il fallait en avoir plusieurs ?!

Here it comes slowly...

Here it is. Un nouveau départ.

Pas plus tard que cette après-midi, en tombant sur mon agenda de l'année scolaire passée, je me suis fait cette réflexion : ma vie n'est qu'une suite d'unités. En effet, j'arrive à cloisonner des époques particuliers ayant chacune une unité d'action, de lieu, de personnages, et évidemment de temps. Suis-je le spectateur de la pièce de théâtre de ma vie ? Pire, en suis-je le metteur en scène ? Et si oui, pourquoi ?